Hommage mérité normal.
Ce matin en lisant la presse je suis ravie d'être tombée sur un article contre la discrimination homosexuelle.
Les habitués de mon blog savent en ayant lu mes articles concernant l'homophobie combien je suis contre celle-ci clic.
D'ailleurs il faut avoir regardé le film réel "Un amour à taire " pour justement voir ce qu'ont subi les homosexuels déportés pendant la guerre.
J'entends certains dire " d'autres aussi " et ça je le sais ayant eu deux cousins résistants fusillés dont un jeune père de famille, et un autre qui même amputé avait le courage de participer, d'aider les autres, et après son exécution on ramena à son père mon oncle la jambe de bois de son fils.
Mon oncle ne s'en remit jamais.
Mais mon article se veut sur le sujet d'une belle avancée dans la reconnaissance des homosexuels déportés.
Des êtres humains qui ont subi l'insupportable et injuste haine pas seulement raciale mais homophobe de gens ignares remplis d'intolérante méchanceté.
Commémoration hier à Marseille où les représentants de déportés homosexuels ont enfin été intégrés aux cérémonies du souvenir.
C'est une première victoire, acquise de longue haleine.
Hier, pour la première fois à Marseille, le représentant de l'association Mémoire des sexualités a pu déposer officiellement une gerbe en mémoire des homosexuels déportés durant la Seconde Guerre mondiale.
Jusqu'à présent, à l'occasion de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, ce geste ne pouvait s'effectuer qu'à l'issue des cérémonies officielles, où une gerbe unique est déposée par les associations de déportés, d'internés et de résistants.
« Beaucoup de persévérance » «
C'est un pas considérable, note Christian de Leusse, président de Mémoire des sexualités, qui se bat depuis plus de quinze ans pour cette avancée.
Il a fallu beaucoup de persévérance.
La décision de la Halde a aussi accéléré les choses.
L'organisme de lutte contre les discrimination, qui avait été saisi en 2009 par l'association marseillaise, lui avait en effet donné raison.
Si la préfecture n'a pas pu convaincre les associations de déportés d'organiser un dépôt de gerbe unique, les représentants des déportés homosexuels ont été intégrés à la cérémonie.
Hier, dans la foule, plusieurs personnes arboraient le triangle rose, symbole imposé par les nazis aux déportés homosexuels, pour marquer ce moment.
« Jusqu'au dernier moment, on n'était pas sûrs que ça se fasse, reconnaît l'un d'eux.
On a su que certains porte-drapeaux ont refusé d'être présents pour marquer leur désaccord... »
D'autres, au contraire ont tenu à rappeler leur soutien, comme Igor Vassilieff, président de l'Union départementale des associations d'anciens combattants et victimes de guerre.
« Je souhaite qu'il n'y ait qu'une seule gerbe, a-t-il répété hier.
On tombe dans le nazisme en faisant ainsi des différences.
Pour moi, il y a des hommes, c'est tout. »
( source journal 20 minutes )
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